Il y a quelques semaines, un client du Crédit Agricole a voulu faire un virement de 15 000 € vers la plateforme de gestion de cryptomonnaies Kraken. Sa banque a alors refusé le virement, prétextant vouloir protéger son client d’un investissement qu’elle jugeait trop risqué. L’affaire a évidemment agité la toile et les internautes ont été scandalisés de ne pas pouvoir faire ce qu’ils voulaient de leur argent.
Des solutions pour contourner les interdictions bancaires
Évidemment, ce client du Crédit Agricole n’est pas resté sans rien faire. Habitué des investissements de ce genre qu’il pratique depuis plus de sept ans, il a simplement effectué son virement de 15 000 € vers un compte ouvert chez une néo-banque avant de transférer à nouveau la somme chez Kraken. Ainsi, il a facilement pu contourner l’interdiction de sa banque.
D’ailleurs, ce n’est pas le seul cas d’interdiction bancaire facilement contournable puisque même la décision de faire figurer quelqu’un sur le fichier des interdits bancaires n’est pas incontournable. Certes, elle est handicapante, mais il existe tout de même des solutions de crédit interdit bancaire facilement accessible qui permette de mener ses projets à bien sans problème.
Le Crédit Agricole est dans une situation délicate
Après le petit scandale que cette situation a fait éclater sur Internet, le Crédit Agricole a tenu à rappeler qu’il n’était pas du tout opposé aux cryptomonnaies, bien au contraire. Cependant, il a tenu à rappeler que cela représentait un placement très risqué qui met la banque dans une situation inconfortable.
Effectivement, ces dernières années, le Crédit Agricole aurait reçu des plaintes de la part de plusieurs clients qui auraient investi dans les cryptomonnaies et qui auraient perdu beaucoup d’argent. Ils auraient alors accusé leur banque de ne pas les avoir correctement conseillés, ou plutôt de ne pas leur avoir déconseillé ces placements.
Des autorités très ambiguës
Le Crédit Agricole et les autres banques ne savent donc pas bien comment réagir face au phénomène des cryptomonnaies et les autorités françaises ne font rien pour leur indiquer la marche à suivre. Effectivement, si ce marché a été qualifié de spéculatif et qu’une liste de sites interdits est régulièrement tenue à jour, rien n’est fait contre les investissements de ce genre.
Au contraire, la France et la Banque de France ont bien compris que les cryptomonnaies faisaient rêver et qu’elles pouvaient représenter l’avenir de la finance dans quelques décennies. La France se rêve même en leader mondial des ICO (des collectes de fonds pour les entreprises menées uniquement en cryptomonnaies). Résultat, certains en paient les pots cassés et chacun doit prendre ses responsabilités.